12 février 2019, critique de Zoé, de Gilles Ascaride, dans le journal 20 minutes
SA CITATION PRÉFÉRÉE :
« Mais vous n’avez pas compris que je me marierai jamais ? Ça me plaît pas de me marier ! Y a trop d’hommes pour que j’en prenne qu’un ! M’as comprès ? »
POURQUOI CE LIVRE ?
Parce qu’il a l’idée géniale de faire vivre un personnage de la trilogie de Pagnol dont on parle mais que l’on ne voit jamais. Zoé, c’est la menace du déshonneur pour Fanny lorsqu’elle apprend qu’elle est enceinte de Marius. Zoé c’est l’histoire de la tante maudite.
Parce qu’il y a cet accent dans ce parler franc et imagé en même temps. Et Zoé n’a pas sa langue dans sa poche ! On retrouve avec bonheur cette verve provençale, cette gouaille méditerranéenne, théâtrale, une vraie mise en scène de la parole.
Parce que ce personnage attachant n’a pas grand-chose à se reprocher si ce n’est de n’avoir jamais rencontré la bonne personne au bon moment.
Parce que c’est aussi un livre sur l’émancipation de la femme, son combat pour faire accepter sa liberté et son mode de vie le tout dans le contexte de l’histoire. C’est aussi un pamphlet contre l’hypocrisie et le bien penser.
Parce que ce pourrait être un spectacle, monologue oscillant entre humour et tragédie.
Parce que c’est une vraie réussite, un livre rafraîchissant.
L’ESSENTIEL EN 2 MINUTES
L’intrigue. Au décès de sa sœur, Zoé, la tante de Fanelie, raconte sa vie. Deuxième d’une fratrie de trois filles, elle aspire très vite à être libre. Mais la vie d’une femme seule n’est pas si simple…
Les personnages. Il y a bien sûr Zoé, mais les amateurs de Pagnol vont reconnaître toute l’équipe de la trilogie sous des noms différents (Marcus, Césaire, Fanelie…), il y a aussi tous les amants de passage, le fils caché, un mari très croyant, des militaires et des résistants.
Les lieux. Marseille, Bourges
L’époque. Le récit va de la fin de la guerre de 1914 à l’époque actuelle.
L’auteur. Gilles Ascaride est écrivain, docteur en sociologie, acteur de théâtre : beaucoup de cordes à son arc pour ce touche à tout de la culture. Il est aussi le frère de l’actrice Ariane Ascaride.
Jeudi 21, vendredi 22 et samedi 23 février à 20h, Gégé Et Jéjé, spectacle de Gilles Ascaride, avec Gérard Andréani et Gilles Ascaride, au théâtre Le Quai du Rire, à Marseille
Jeudi 21, vendredi 22 et samedi 23 février à 20h, GÉGÉ ET JÉJÉ, spectacle de Gilles Ascaride, sera joué au Quai du Rire
à Marseille.
Gégé et Jéjé, nouveau spectacle de Gilles Ascaride,
avec Gérard Andréani et Gilles Ascaride,
mis en scène de l’auteur,
musique originale de Jacques Ménichetti,
durée 1h15.
C’est la nuit de Noël à Marseille. Ça caille. La population est au chaud, réveillonne, trinque, se goberge ou assiste à la messe de minuit. Enfin, pas tout le monde… Gégé, SDF endurci, ronfle dans ses cartons, comme toutes les nuits. Il sera réveillé par un autre SDF. Inconnu de lui. Un drôle de bonhomme. Bizarrement, cet étranger s’appelle comme lui, mais ça ne s’orthographie pas pareil. Il s’appelle Jéjé. Cela d’ailleurs a-t’il la moindre importance ? Peut-être… Peut-être…
Le dialogue comique et sauvage va s’établir peu à peu entre ces deux oubliés, dans cette nuit si particulière.
Mais chacun est-il vraiment ce qu’il dit être ?
le Quai du Rire
16 Quai de Rive Neuve
13007 Marseille
04.91.54.95.00
www.lequaidurire.com
11 janvier 2019, critique de Zoé, de Gilles Ascaride, dans le journal Zibeline n° 17
Nous remercions Agnès Freschel pour son article élogieux sur Zoé paru dans Zibeline, et nous tenons à préciser que l’idée même de prendre le genre d’un auteur comme critère de choix est très éloignée de notre démarche ; nous encourageons bien sûr les écrivaines (comme les écrivains) à nous envoyer leurs manuscrits auxquels nous porterons toute l’attention qu’ils méritent.
Les Éditions du Fioupélan